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Les taux croissants de sur plusieurs de nos sites d'étude sont plus probablement un résultat des taux accrus d'écoulement hydrologique et d'érosion sur un paysage progressivement déboisé. Ces changements sont prouvés par la partie Nord du lac avant le 20è siècle, bien qu'une importance accélération des changements date de 1961 ou autour. Cette année est remarquable par l'exceptionnelle pluviosité et les hauts niveaux des lacs dans toute l'Afrique de l'Est et l'Afrique Centrale, suggérant que, bien que les activités anthropogéniques puissent être finalement responsables pour la plupart des changements dans la couverture de bassin versant et l'érosion, l'accroissement de l'écoulement de ces sédiments vers le Lac Tanganyika pourrait nécessiter un "trigger" climatique. Des bassins hydrologiques petites, perturbées ou celles ayant des pentes raides sous-marines montrent moins de preuves de tels effets que ne le font les grands bassins hydrologiques déchargeant sur des niveaux plus doux. Dans ceux-ci (post 1961), dans certains cas le taux de déposition est de 5 à 10 fois plus élevé que celui trouvé précédemment dans les échantillons (Fig. 3).
Sous les régimes où la perturbation est très élevée, et l'apport total des sédiments est en augmentation, la diversité des invertébrés est invariablement basse, et les communautés sont dominées par les espèces tolérant des charges lourdes de sédiments. Encore une fois, ceci n'est pas un phénomène strictement du 20è siècle, en particulier le long de la côte Burundaise , bien que les changements de mi 2000 dans l'accélération des bassins hydrologiques soient reflétés dans certains échantillons par des déclins corrélatifs de diversité. Par contre, là et ou quand les niveaux de perturbation sont bas, la diversité est élevée et la dominance est basse. Cependant, aux niveaux intermédiaires de perturbation, la réaction est plus complexe et suggère des seuils de réactions.
Il semble probable qu'une sédimentation accrue aura un effet profond sur la faune du lac et le travail toujours en cours en Zambie est destiné à mesurer l'impact d'un pouls de sédimentation sur une zone d 'un habitat sous lacustre et sa capacité à se remettre. Ce travail n'est pas encore fini bien que les résultats préliminaires indiquent que l'effet est très prononcé.
L'ESSed a travaillé avec environ 14 institutions nationales et 10 institutions internationales et a impliqué la coopération de plus de 50 scientifiques et techniciens provenant des pays riverains.
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