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La récente augmentation du déboisement dans le bassin du Lac Tanganyika a souvent été supposée avoir causé l'accroissement de l'érosion du sol et que les rivières transportent ces charges de sédiments en quantités croissantes en aval vers le lac. La perception a été que l'apport des quantités plus qu'habituelles de matières suspendues dans le lac est une menace fondamentale à la biodiversité du lac qui a évolué là durant plusieurs millénaires d'apports de matières suspendues relativement faibles. Cette perception a été appuyée par très peu des preuves empiriques. L'Etude Spécialisée de Sédimentation (ESSed) a entrepris de prouver si ceci était réellement le cas.
L'ESS a entrepris de comprendre les liens entre les facteurs du bassin qui affectent l'érosion (pluviosité, végétation, pente, sol etc.), comprendre comment et en quelle quantité ces matériaux d'érosion sont transportés vers le lac et essayer de comprendre leurs impacts sur l'écosystème des lacs.  L'étude a aussi essayé d'examiner les récents changements à ce processus en vue de lier l'impact sur les paysages du bassin causés par l'impact anthropogénique croissant dans ces régions.
Un modèle d'érosion couvrant tout le bassin a été produit, et il montre les régions où l'érosion actuelle est élevée, et estime combien de matériel érodé est transporté vers le lac (en opposition au fait d'être reposé dans le bassin). Fig 1. montre un résumé de cette étude où les régions montrant une variation de l'érosion de surface dans le bassin et montre trois régions du bassin d'érosion particulièrement élevée où des études supplémentaires ont été suggérées. La grande érosion dans les régions des pentes raides du Burundi et du Nord de la RDC peut aussi être notée. La plupart des produits de l'érosion de surface qui ont des impacts sur le lac sont transportés par les rivières entrant dans le lac. Avant le commencement du projet, les infrastructures de jaugeage des rivières dans tous les quatre pays étaient totalement tombées en panne. Ceci était dû à un nombre de causes dont le manque de financement, manque de matériel de remplacement, manque de moyens de transport et insécurité dans la région. A cette période, il n'y avait aucune station de jaugeage fonctionnelle sur les rivières du bassin du Lac Tanganyika. Dans le projet, nous avons maintenant un total de 18 stations de jaugeage opérationnel situées sur les rivières près de l'endroit où elles entrent dans le lac. |
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